Vivifiez votre intérieur avec Nabaty

La pollution extérieure a des effets néfastes sur l’environnement, alors essayons d’imaginer ce qu’elle peut faire subir aux êtres humains… Pour que votre maison devienne un « sanctuaire de pureté », faites-y entrer quelques plantes qui ont des propriétés antipollution.

Lorsqu’on dit d’une plante qu’elle est dépolluante, on veut dire qu’elle a le pouvoir d’assainir l’air ambiant grâce à un principe d’échange gazeux. Les feuilles de la plante absorbent les polluants de l’air et cette dernière rejette de la vapeur d’eau qui a pour conséquence d’améliorer le taux d’humidité et d’oxygène dans l’air. Grosso modo, les plantes d’intérieur peuvent retirer jusqu’à 90 % des impuretés d’une pièce close en l’espace de 24 heures, selon des études de la NASA.

Joël Bruffin, fleuriste à la retraite et auteur du célèbre blogue Le pouvoir des fleurs, explique toutefois « qu’il faut des plantes dans sa maison, c’est une évidence, mais si vous les achetez uniquement pour dépolluer, vous allez vers de grandes désillusions. Une plante est vivante, il faut l’arroser, la nettoyer, la soigner. Cela demande de l’attention et du travail, alors OUI aux plantes, mais ne tombons pas dans l’exagération. » Actions dépolluantes Il faut donc en prendre et en laisser, mais voici quelques actions dépolluantes que ces « véritables stations d’épuration naturelles » peuvent accomplir :

Ceux qui vivent dans une maison de fumeur, sachez que la plante-araignée (chlorophytum), considérée comme étant la plante la plus dépolluante, peut vous rendre service. Pour ceux et celles qui chauffent leur maison au bois, ce sont les palmiers raphis ou nain, les ficus, les dragonniers et les fougères qui sont à privilégier. Si vous préférez les plantes à fleurs, le lys de la paix, les chrysanthèmes et les gerbéras offrent les mêmes propriétés.

Le lierre, la langue de belle-mère ( Sansevieria trifasciata) et le pothos doré, mieux connu sous le nom de philodendron (attention : cette plante est toxique pour les animaux) serviront à éliminer les effets néfastes des produits d’entretien pas toujours écolos. Quant au yucca, aux palmiers à canne et à l’azalée, ce sont de précieux alliés contre les odeurs d’ammoniaque. Toutes ces plantes donneront de meilleurs résultats si placées dans les salles de bains et les cuisines pour la lumière indirecte qu’elles y puiseront.

Finalement, le spatiphyllum adore les écrans de télévision et d’ordinateur, alors n’hésitez pas à le poser tout près, afin qu’il en absorbe les radiations néfastes. À noter que les plantes permettent de diminuer de 30 % les risques de rhumes, de toux et de maux de gorge, et de 23 % les problèmes de peau sèche.

Selon Bill (B. C.) Wolverton, ancien expert de la NASA, le mythe qui insinue que de placer des plantes dans une chambre est nocif, car elles consomment l’oxygène durant la nuit est complètement faux. Il est vrai qu’il existe certaines plantes qui produisent un peu d’oxygène dans la noirceur, et les autres en consomment trop peu pour être nuisibles aux humains. De surcroît, il n’existe aucune pièce entièrement hermétique, donc de l’air frais réussira à s’infiltrer malgré tout.

Toujours selon ce chercheur, le simple fait de parler aux plantes est vraiment bénéfique, non pas grâce aux belles paroles que nous pouvons leur dire, mais plutôt parce qu’en expirant, nous émettons des produits chimiques et du CO2 qui aident à la croissance des végétaux.